Avis Lecture : Etherval, la revue de l’imaginaire (Numéro 13) : Alea Jacta Est

Édito :

      Pour ce numéro 13, comment choisir un autre thème que la Chance et la Mauvaise fortune ? Pas de superstition dans ce choix, juste une envie de crier haut et fort, après 14 numéros (n’oublions pas notre Etherval 0 bis) et 7 ans de publications : contre vents et marées, au défi des aléas, nous sommes toujours là ! Avec chaque année de plus en plus de lecteurs, des illustrateurs fidèles et des auteurs talentueux qui, de publication en publication, gagnent en notoriété. Quelle chance que toutes ces rencontres ! Dans ce numéro, tout un éventail d’aventures s’offrira à vous pour vous emmener du drame au rire, de la réflexion à l’action.
Marc Séfaris nous présente une héritière royale qui nous raconte « Le jour où je faillis être reine ». Reléguée à un rang inférieur, pourra-t-elle reconquérir son trône grâce au jeu de Schûl et à son champion ?
Julie Limoges pousse « Eschyle Mallory » à accepter un bien étrange travail : utiliser sa poisse légendaire pour mettre à bas les entreprises de transport concurrentes à la sienne. Survivra-t-il aux catastrophes qu’il provoque et pour quelle vie, au final ?
Mélody Gervais a inventé l’application « Luck !t » qui permet de calculer les risques quotidiens de chacun et coordonner les actions des abonnés. Aujourd’hui, subirez-vous les foudres du destin pour favoriser la chance d’autrui ?
La fortune tombe du ciel sous la forme de météorites magiques au prix inestimable. Le clan de Stéphane Arnier mènera-t-il son pillage, guidé par une « Bonne étoile », avant que les autorités n’interviennent ?
« Le dernier serviteur » de la déesse de la chance, assassinée récemment, s’est donné comme mission de défier le dieu du chaos. Olivier Saraja lui accordera-t-il assez de chance pour mener un tel exploit ?
Personne ne rate une nouvelle émission du top-show « Nation des Merveilles », produit par Cédric Zampini et les entreprises Ferolux. Ce mois-ci, on peut même gagner un casque virtuel capable de vous faire croire au retour d’un être aimé disparu. Téléphonez si vous voulez être sélectionné !
« La Chance n’existe pas », nous dit Élodie Bouchet. Ne serait-elle en effet que statistique et mathématique ? Prouvera-t-elle que les lois des probabilités règnent sur les casinos, même ceux des lointaines galaxies ?
Le seigneur des lieux est né sous la malédiction d’une corneille, quoi de pire ? Peut-être de devoir lui servir de page lors d’une quête désespérée ? Tout est « Une question de point de vue », nous prévient AD Martel.
À ces nouvelles s’ajoutent un article sur ces héros qui sont les jouets ou les favoris de Dame Chance, ainsi qu’un hommage au dessinateur Greg et les indéfinissables missives d’Etherval.      

                                                                     Andréa Deslacs, rédactrice en chef »

L’oeuvre décortiquée et appréciations

Je tenais tout d’abord à remercier à nouveau Andréa Deslacs pour sa confiance renouvelée. En effet, ce n’est pas la première fois que nous collaborons. J’ai déjà eu le plaisir de chroniquer le numéro 12 d’Etherval, Erratum, l’année passée. Je précise que chaque numéro se lit indépendamment des autres, les thèmes changent à chaque nouvelle parution.

Encore une fois, c’était un grand plaisir que de lire cette revue de l’imaginaire, avec huit textes très différents les uns des autres et traitant pourtant de la même thématique, « Chance et Malchance ». Un thème qui surprendra peut-être moins que le numéro précédent (Administration). Les textes sont tous de qualité, même si je dois bien avouer ne pas avoir ressenti d’atômes crochus pour l’une ou l’autre nouvelle, mais à ne point douter qu’elles trouveront toutes leur public car elles le méritent. Concernant les illustrations, un gros coup de cœur sur la couverture dessinée par Alexperiment. C’est le genre d’image qui illustre parfaitement le thème, drôle et en même temps totalement dramatique, colorée, une qualité graphique indéniable, une couverture qui vous donne envie de vous procurer la revue. Pour les illustrations à l’intérieur de l’ouvrage j’étais par contre un peu déçu. Elles ne montraient pas, à mon sens, toutes les potentialités des textes. Je trouve qu’elles étaient beaucoup plus travaillées et attirantes dans le numéro précédent par exemple. Mais on reconnaîtra les travaux d’auteurs déjà présents dans la revue numéro 12 (Erratum) que sont, par exemple, Thomas Convers et Anthony Oliveira ou encore Thierry Nicolson avec leurs styles bien spécifiques et dont la qualité du travail n’est plus à prouver.

Des hauts et quelques petits bas donc. Néanmoins, chaque auteur joue habilement avec les ficelles de la chance et de son contraire, du Destin et du hasard, et cela donne naissance à des textes vraiment sympas, surprenants, parfois un peu tristes, avec cette simple question qui nous revient toujours en tête : « Simple coup de (mal)chance ou est-ce que tout était déjà écrit ? », ça sera à vous de le découvrir.

Petit récap !

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Les nouvelles

  • Le jour où je faillis être reine (Marc Séfaris) (Illustrations : Océane Richard) :

De quoi ça parle ? Salut à toi étranger. Dans cette nouvelle, tu feras la rencontre de Sinessa, dernière représentante de la noble famille des Psoluccio qui vivait auparavant dans la grande cité marchande de Maquinn. Découvrez comment elle perdit tout héritage et quel triste destin l’amena loin de chez elle. Entre histoires d’esclave, de jeu de Schûl et ironie du sort, entrez dans l’histoire de celle qui a failli être reine. Les plans que nous tissons ne se déroulent pas toujours comme on l’aurait prévu. Parfois, le destin s’acharne.

Avis : Une nouvelle vraiment sympa qui permet de bien démarrer cette revue. S’adressant directement au lecteur, Sinessa nous happe dans son tourment. Pas mal de créativité et une façon très habile de jouer avec la chance et la malchance de chacun (surtout avec l’esclave). J’ai particulièrement apprécié le jeu de Schûl qui à l’air de proposer de nombreuses pièces différentes et des règles vraiment incroyables. Je serai presque tenté de demander à l’auteur de le créer sur papier avec toutes les règles (si ce n’est déjà fait ^^). Un très bon texte donc, avec des retournements de situation déroutants.

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Coîncidences, disait le maître de Schûl. Musique du hasard dont nous ignorons les harmonies, répondais-je.
  • LUCK !T (Mélody Gervais) ( Illustrations : Thomas Convers et Marie Charlotte Granié) :

De quoi ça parle ? À Johannesburg, Daymé est coursière freelance pour l’App Luck !t, application reposant sur une base mondiale d’abonnés dont elle exploite les données issues des Smartphones et autres objets connectés. Elle doit réaliser des actions pour gagner des lucks, monnaie qui lui permettra d’avoir des jours de chance. Mais la chance ce monnaie-t-elle vraiment ? Et qu’en est-il de la malchance ? Son collègue de la Brigade des présages, Marlowe, lui montrera une autre facette de ce marché.

Avis : L’une des nouvelles où j’ai le moins accroché bien que l’idée de monnayer la chance et la malchance soit très bonne. Je me suis parfois un peu perdu dans les règles de Luck!t et je n’ai tout simplement pas eu l’accroche nécessaire pour apprécier pleinement le texte. La fin est cependant assez surprenante avec Marlowe qui fera son petit business caché à l’ombre de l’œil omniprésent de l’App. Une nouvelle qui devrait, je n’en doute pas, avoir son succès auprès de personnes qui seront sans doute plus réceptives que moi sur le sujet.

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C’est comme ça que fonctionne Luck !t : le malheur des uns fait le bonheur des autres.
  • Une question de point de vue (AD Martel) (illustrations : Anthony Oliveira) :

De quoi ça parle ? Lorsque la châtelaine accouche d’un petit Hubert, un corbeau croassait à la fenêtre. Un mauvais présage pour un enfant qui ne fut pas bien gâté par la vie. Laid, petit, doté d’une intelligence relativement limitée, ce cher Hubert porte sur ses épaules tout le poids de la poisse, et cela sans s’en rendre compte. Lorsque le roi fait mander tous les chevaliers du royaume, un garçon du nom de Calembredaine deviendra son écuyer et fera le voyage le plus improbable qu’il lui aura été donné de vivre.

Avis : L’une de mes nouvelles préférée de par son humour et son histoire. Hubert joue de malchance et c’est peu dire. Mais AD Martel joue avec cette poisse qui colle aux frusques de notre héros insolite et de son pauvre écuyer. Au final, il peut s’avérer que la malchance, aussi incroyable et imprégnée soit-elle, puisse se transformer en une chance de tous les diables. Des passages très drôles dans des moments très tendus où les deux hommes frôlent la mort à plusieurs reprises. Le final est délicieux. On voudrait presque avoir un recueil de nouvelles rien qu’avec les (més)aventures du chevalier Hubert ^^

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Mais s’en prendre au messager ne détruisait pas le message. Aussi l’enfant grandit-il serti de malchance : laid au possible, pas très intelligent, sa croissance sembla s’interrompre vers l’âge de douze ans.
  • Le dernier serviteur (Olivier Saraja) (Illustrations : FoG Ryû)) :

De quoi ça parle ? Un guerrier du nom de Mwanba, dernier serviteur de la déesse de la Chance, Dokka, doit se dresser face au monstre divin et seigneur de l’Entropie, Kuntali, et ses armées abominables qui déferlent sur le monde. Kuntani a tué sa propre mère et a exilé, massacré et asservi les autres dieux. Du coup, la malchance semble s’abattre dans tout le pays et Mwanba est le seul à pouvoir se dresser face à l’entité maléfique. Sera-t-il de taille ? Et qui est cette jeune femme muette du nom de Shoba qui lui rappelle étrangement sa maîtresse d’armes lorsqu’il était jeune, Soshana ?

Avis : Une histoire qui démarrait très bien. J’ai beaucoup aimé l’idée et surtout la mythologie et le worldbuilding du texte. Olivier Saraja propose en quelques petites pages un univers construit, cohérent et travaillé qui donne réellement envie d’en savoir plus. Le petit côté africain dans un monde Fantasy médiévale donne cet aspect exotique au texte qui dépayse. J’ai par contre été assez déçu de la fin. J’évite d’en dire plus pour éviter de spoiler mais le dénouement n’est pas à la hauteur de la qualité générale du texte. Mais ce n’est que mon avis et d’autres seront sans doute très satisfaits de comment tout cela se termine.

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Il n’y avait jamais eu de véritable hasard dans les circonstances : la Chance n’était qu’une des nombreuses facettes de ce qe les humains baptisaient le Destin.
  • Bonne étoile (Stéphane Arnier) (Illustrations : Marie Charlotte Granié) :

De quoi ça parle ? Une troupe d’une vingtaine de personnes attendent la chute d’une météorite. Ils attendent cet événement depuis des années. La chute d’une étoile signifie pour eux la possibilité de s’enrichir. Celle qui tombe devant leurs yeux est d’une couleur qu’ils n’ont jamais eu l’occasion d’admirer jusqu’alors : elle est verte. Selim et ses hommes se rendent alors au point d’impact. Mais ils doivent arriver avant l’Astronomicae qui convoite également les cristaux des étoiles. Vont-ils y arriver ? Et que vaudrait une gemme verte sur le marché s’ils arrivent à ce les procurer ?

Avis : Une bonne histoire, une verve et un franc parler que j’apprécie, l’idée de la chance est habilement amenée et la fin est vraiment bonne car l’on reste centré sur le personnage principal et non sur ce qui risque de lui arriver, donc on est totalement surpris. Une histoire exotique également. J’ai par contre eu un peu de mal à me représenter la mer d’Aléas avec ses courtes de Silicium (et quand Selim tombe dans l’un d’eux, je n’arrivais pas à imaginer où il se trouvait, mais j’étais peut-être très fatigué ^^). Ah oui, on parle de varans dans l’histoire, l’image nous montre un iguane… pas d’accord ! (oui désolé, je fais le tatillon pour le coup)

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Cette poussière d’étoile qui s’échoue sur cette poussière de monde t’aide à comprendre que tu n’es même pas poussière. Il y a des gars que ça pétrifie. Moi, ça me libère.
  • Nation des merveilles (Cédric Zampini) (Illustrations : Iwa) :

De quoi ça parle ? Et vous, que feriez-vous si vous pouviez retrouver d’une façon ou d’une autre l’être aimé disparu ? Si un jeu télévisé vous proposait un casque qui vous permettrait de ressusciter la femme (ou l’homme) de votre vie, même virtuellement ? Quelles chances avez vous seulement de pouvoir peut-être participer à l’émission la plus regardée de la Nation ? Et si vous étiez sélectionné, jusqu’où irez-vous pour que les gens vous choisissent vous plutôt qu’un autre ? Et si tout cela n’était que manipulation ?

Avis : Un très bon texte bien que l’idée ne soit pas ultra-novatrice, elle est bien mise en valeur par l’auteur. Il est aussi le plus effrayant car même s’il s’inscrit dans un futur relativement lointain, on ne peut s’empêcher de se dire que le monde court tout droit vers une idée similaire, à peu de choses près (la nouvelle Luck !t, dans un autre style, propose également une idée du futur qui ne sera pas très éloignée de la réalité, à mon avis). Et si la chance elle-même pouvait être manipulée, si plus rien n’était dû au hasard, si tout était calculé et prémédité pour vous empêcher de voir la réalité ?

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Pour avvoir de la chance, encore faut-il désirer quelque chose. Si même les désirs sont truqués, si d’autres peuvent les créer aussi facilement chez nous, alors il n’y a pas de hasard, que du pouvoir.
  • La chance n’existe pas (Elodie Bouchet) (Illustrations : Thierry Nicolson et Marie Charlotte Granié) :

De quoi ça parle ? Eva est appelée pour une enquête. Elle rejoint son collègue, l’inspecteur Vnargh, sur la planète Namarrl pour enquêter sur de possibles détournements de fonds du casino du spatioport suite à l’ajout d’une nouvelle attraction nommée CLARA. Mais qui est CLARA ? Et pourquoi le gérant du casino refuse-t-il de coopérer avec les instances de Namarrl ? Y aurait-il un conflit bien plus important que la simple supputation d’un détournement de fonds ? Quelles sont les chances d’Eva pour trouver le fin mot de l’histoire ?

Avis : Une autre nouvelle où j’ai moins accroché. Assez simple finalement, assez courte également, l’auteure a cependant créé un bon worldbuilding autour d’Eva et de Namarrl. La chance est traitée ici sans réelle subtilité. Elle tombe comme cela, juste pour dire de contredire Eva. Après, les ressentis de l’inspectrice sont bien retranscrits et on est blasé d’avance avec elle à cause de tous les soucis qui vont s’accumuler suite à une découverte. On aurait aimé voir l’interaction qu’il y aurait pu avoir entre Eva et son collègue à la fin mais bon, on ne pourra que l’imaginer. Mais là encore, si je n’ai pas totalement accroché au texte, d’autres y trouveront leur plaisir à n’en pas douter.

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La chance n’existe pas lorsqu’on considère de gros volumes de données, protestai-je aussitôt.
  • Eschyle Mallory (Julie Limoges) (Illustrations : Léa Cluzel) :

De quoi ça parle ? Quelqu’un frappe à la porte d’Eschyle Mallory, un certain Randolph Beau, habillé tel un cosmonaute. Ce dernier fait partie de la SNTUP (Société Nationale des Transports Urbains Planétaires) et propose à Eschyle un job. Mais pourquoi ? Parce que le Monsieur Beau connaît la poisse incommensurable qui plombe la vie d’Eschyle. Il souhaite s’en servir contre les concurrents de la SNTUP et lui propose un salaire très conséquent. Mais pourquoi Eschyle dégage-t-il autant de malchance au point de décrocher un job pour mettre à mal la concurrence de Beau ? Et pourquoi est-il entouré que d’objets anciens, sans connexion ni lien avec le monde digital ? Rencontrera-t-il un jour un obstacle que même sa poisse légendaire ne pourra surpasser ?

Avis : J’avais déjà beaucoup apprécié le texte de Julie nommé « Ambroise le bienséant ». Ayant déjà lu une partie de son livre « Le Soleil des Hommes », je commence à connaître sa plume incisive et pleine d’humour noir et elle aime clairement jouer avec la poisse de ses personnages. On retrouve les mêmes ingrédients dans ce texte que j’ai beaucoup apprécié. Un worldbuilding et des personnages vraiment intéressants (Eschyle, Randolph et Nossis, la fille en illustration), une écriture à la fois drôle et pleine de sensibilité, une histoire que vous prendrez avec un certain détachement puis avec une profonde envie de savoir comment cela va finir. Julie joue avec vos émotions (et celles de ses personnages). Le traitement de la chance et de la malchance montre que ces deux termes sont vraiment les thèmes centraux de l’histoire, qu’ils prennent la place qu’il leur est échue et l’auteure va les confronter avec malice et intelligence.

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– Oh, ne soyez pas modeste ! Même votre nom est une ode à la fatalité. Mallory, tout droit hérité du mot malheur. Pas un de vos aïeuls n’a dépassé les trente ans. Et votre prénom !
  • Et comme souligné lors de la préface d’Andréa Deslacs, à ces nouvelles s’ajoutent un article sur ces héros qui sont les jouets ou les favoris de Dame Chance, ainsi qu’un hommage au dessinateur Greg et les indéfinissables missives d’Etherval.

Conclusion

Une revue à nouveau pleine de promesses. Par rapport au numéro 12 : Erratum, ce numéro propose plus de textes à vocations SF et Fantasy. Le traitement d’un thème tel que « chance et malchance » peut paraître relativement facile à première vue, mais on se rend vite compte que les auteurs ont réussis à jouer avec les codes et à créer des histoires complexes autour de ces mots si familiers. Même si je n’ai pas été conquis par l’ensemble des nouvelles ou l’ensemble des illustrations, la qualité de la couverture et de la plupart des récits nous font passer un très bon moment. Une revue qui vous donnera un aperçu de si vous êtes quelqu’un de chanceux, ou si au contraire, vous êtes la poisse incarnée. Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à lire ce numéro, que vous soyez accoutumé aux genres de l’Imaginaire ou non, vous passerez, à n’en point douter, un agréable moment de lecture.

Revue lue dans le cadre d’un SP avec Etherval et Andréa Deslacs.

Note

8/10

Si vous avez apprécié cette critique (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous l’avez déjà lu ou si vous avez des questions spécifiques au récit, laissez une trace de votre passage 🙂

Autres avis : Symphonie,…

Vous pouvez vous procurer la revue via ce lien !

Pour lire le numéro 12 : Erratum sur le thème de « l’Administration », c’est ce lien !

 

 

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